Histoire de
la sorcellerie
au Québec
En résumé, nous pourrions dire qu’au début de la colonie, les Pas-Sorciers venaient ici pour les fourrures, les prêtres pour les âmes, les sorciers pour l’abondance d’éléments magiques facilitant leur pratique.
Mais la sorcellerie en ces terres remonte à bien avant l’arrivée des Occidentaux. Les autochtones, shamans et grands chefs, étaient passés maîtres dans l’art des potions et des baumes et ils étaient d’excellents métamorphes. Leur magie tournait principalement autour de la nature et des esprits. L’arrivée des occidentaux ouvrit leur vision sur d’autres aspects de la sorcellerie et leur fit prendre conscience que leur terre était riche de matériaux moins présents dans les vieux pays.
Quant aux occidentaux, le territoire et l’approche des autochtones leur ouvrit l’esprit sur un usage plus conséquent avec l’environnement qui les entoure.
Malgré tout, il y eut une période de "far west" magique car, il y avait peu de contrôle sur les praticiens des arts mystiques avant l’arrivée des Chevaliers de Galarneau, instaurés peu de temps après la fondation de l’école de Fort Diamant. Il est noté dans les livres d’histoires consacrés à la sorcellerie que, dans cette partie du monde, il y eut des affrontements non négligeables entre les Chevaliers et les Sorciers de la Beauce. Ils se servaient de la magie pour obtenir des avantages dans la société et faisaient un peu trop ouvertement le commerce de mauvais sorts avec les Pas-Sorciers.
Cependant, c’est avec Celui-qu’on-nomme-le-Diable et ses suppôts que les sorciers québécois eurent le plus de problèmes. Ce sorcier préhistorique, dont l’origine remonterait d’avant l’ère glaciaire, dispose de moyens et use d’une magie jusqu’alors insoupçonnée des sorciers occidentaux. D’ailleurs, c’est ce qui a amené le Sage-Sénat à voter le Décret d’Ouverture et à faire appel au grand public. Les portes de l’école de Frontenac vont s’ouvrir pour tous, au grand dam des sorciers les plus puristes.
Dans les années à venir, l’histoire de la magie sera appelée à changer à coup sûr.